Jenny est anglaise, a 16 ans en 1961, est la fille unique d’un couple de parents sans histoire (à tous les sens du mot) qui ne rêvent que d’une chose : voir leur fille intégrer une Université d’Oxford. Parce que c’est quand même rassurant pour des parents. On la voit du coup s’y préparer jour et nuit, jusqu’à demander à son père quels « hobbies » elle doit avoir, en vue de l’oral d’entrée où il faudra faire bonne figure. Ainsi, elle joue du violoncelle dans un orchestre. La case « je suis sociable » étant remplie sur le CV, à quoi bon rester dans ce miteux orchestre ? Et son père de trancher : « Si tu en pars trop tôt, tu passeras pour une rebelle ». Jenny reste dans l’orchestre.
L’histoire bascule lorsqu’elle rencontre un type de deux fois son age qui, alors qu’il pleut, lui propose, avec toute la courtoisie qui sied à la situation, de la ramener chez elle. S’ensuit un marivaudage, un ravissement et tout un tas de péripéties classiques dans ce genre d’idylle romantique sans être mièvre (le mot « Paris » revient toutes les 10 minutes). En parfait gentleman, il la sort dans le monde, la fait voyager, lui parle peinture, musique…
Voilà un film d’époque tout à fait délicieux et agréablement surprenant... À 16 ans et avec beaucoup de maurité, la jeune fille tente d’affronter des choix de vie déterminants. Ses parents sont vite dépassés par les événements et peinent à résister à la tentation de succomber aux sirènes de la stabilité qu’offre ce riche dandy trentenaire qui sait les amadouer.
16/20
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