« Baby, I hate days like this
When it Rain and Rain, it Rain and Rains
When it Rain and Rain, it Rain and Rains
When it Rain and Rain, it Rain and Rains
When it Rain and Rain, it Rain and Rains
More than this
Baby, I hate days like »
Loin de moi l’idée de procéder à une acide analyse du texte sous forme de douche froide. Tout est limpide comme de l’eau de roche ; l’idée sous-jacente surnage. Mieux ! Elle coule de source. La pluie pourrit nos vies. Sous la pluie, point de lumière, et guère d’espoir… tout est noir !
Why does it always rain on me, Travis
I can’t stand the rain, (mondialement reprise par) Tina Turner
November Rain, Guns & Roses
Purple Rain, Prince
Une petite fille, Claude Nougaro :
"Une petite fille en pleurs
Dans une ville en pluie
Et moi qui cours après
Et moi qui cours après
Au milieu de la nuit"
Gare de Lyon, Barbara :
« Paris, sous la pluie
Me lasse et m'ennuie.
La Seine est plus grise
Que la Tamise. »
Pierre, barbara:
« Sur les roses de la nuit
Il pleut des larmes de pluie.
Il pleut »
Pour rendre totalement justice à Pierre, on rappellera que Barbara dit aussi dans la chanson « Oh mon dieu que c’est joli, la pluie ». C’est là que ça devient intéressant. L’environnement météorologique est hostile, mais, comme un pied de nez, on s’évertue à être heureux. C’est un peu comme vivre une grande histoire d’amour en plein hiver. Tout nous en empêche, et pourtant, rien ne nous l’interdit. D’ailleurs la Saint Valentin approche alors pensez-y, il n’est pas encore trop tard. En y réfléchissant un peu, le choix de la date de la Saint Valentin -à la fin de l’hiver- n’est probablement pas anodin. Il s’agit de donner un objectif clair à tout un chacun. Le discours officiel dit : l’hiver sera froid, mais trouvez-vous QUAND MÊME quelqu’un pour le 14 février, sous peine d’être un célib’-à-terre. Ou pire ! Devenant la risée de vos amis qui n’oseront plus évoquer votre nom en société, vous serez un célib’-à-taire… Alors à vous de triompher de l’hiver comme Gene Kelly, amoureux, qui se rit des caprices du ciel dans Singing in the Rain ; comme les Weather Girls qui remplacent les gouttes par des mecs : It’s raining men ; ou comme Jermaine Jackson qui décrit ce qu’il ressent alors que la pluie commence à tomber : Il propose ni plus ni moins à sa partenaire de chevaucher son « arc-en-ciel » dans les cieux (voilà une attitude volontariste, nom d'une pipe) :
« And when the rain begins to fall
you'll ride my rainbow in the sky »
À l’inverse, source intarissable pour les songwriters, le soleil n’en finit pas de nous… inonder de bonheur :
Here comes the sun, The Beatles
Sea sex and sun, Serge Gainsbourg
Let the sunshine in, Hair
Sunny, Boney M
Et si on entre dans le cœur des chansons, c’est la même chose :
Emmenez moi, Charles Aznavour :
« Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil »
Mon légionnaire, de Gainsbourg :
« Qu'on s'en irait seuls tous les deux
Dans quelques pays merveilleux plein de lumière! »
L’idée c’est quand même de se casser sous les tropiques à chaque fois. Pour y faire quoi on l’ignore. Mais pour au moins voir la lumière du jour. Pourtant, le légionnaire a pris la tangente : « Il est parti dans le matin plein de lumière! ». Sans crier gare, ni rien. Sans que Serge ait pu lui avouer un Stevie-Wonderien : « you are the sunshine of my life » (Serge avait peur de le voir sourire). Dès lors, il n’y a plus qu’à rester dans le souvenir gainsbourien :
« Il y avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière ! »
Conclusion :
Quand l’être aimé devient soleil, alors on peut aimer en hiver.
PS : Un couplet de Mon légionnaire en cadeau-bonus :
« Bonheur perdu, bonheur enfui
Toujours je pense à cette nuit
Et l'envie de sa peau me ronge
Parfois je pleure et puis je songe
Que lorsqu'il était sur mon coeur
J'aurais dû crier mon bonheur...
Mais je n'ai rien osé lui dire
J'avais peur de le voir sourire! »
Une petite fille, Claude Nougaro :
"Une petite fille en pleurs
Dans une ville en pluie
Et moi qui cours après
Et moi qui cours après
Au milieu de la nuit"
Gare de Lyon, Barbara :
« Paris, sous la pluie
Me lasse et m'ennuie.
La Seine est plus grise
Que la Tamise. »
Pierre, barbara:
« Sur les roses de la nuit
Il pleut des larmes de pluie.
Il pleut »
Pour rendre totalement justice à Pierre, on rappellera que Barbara dit aussi dans la chanson « Oh mon dieu que c’est joli, la pluie ». C’est là que ça devient intéressant. L’environnement météorologique est hostile, mais, comme un pied de nez, on s’évertue à être heureux. C’est un peu comme vivre une grande histoire d’amour en plein hiver. Tout nous en empêche, et pourtant, rien ne nous l’interdit. D’ailleurs la Saint Valentin approche alors pensez-y, il n’est pas encore trop tard. En y réfléchissant un peu, le choix de la date de la Saint Valentin -à la fin de l’hiver- n’est probablement pas anodin. Il s’agit de donner un objectif clair à tout un chacun. Le discours officiel dit : l’hiver sera froid, mais trouvez-vous QUAND MÊME quelqu’un pour le 14 février, sous peine d’être un célib’-à-terre. Ou pire ! Devenant la risée de vos amis qui n’oseront plus évoquer votre nom en société, vous serez un célib’-à-taire… Alors à vous de triompher de l’hiver comme Gene Kelly, amoureux, qui se rit des caprices du ciel dans Singing in the Rain ; comme les Weather Girls qui remplacent les gouttes par des mecs : It’s raining men ; ou comme Jermaine Jackson qui décrit ce qu’il ressent alors que la pluie commence à tomber : Il propose ni plus ni moins à sa partenaire de chevaucher son « arc-en-ciel » dans les cieux (voilà une attitude volontariste, nom d'une pipe) :
« And when the rain begins to fall
you'll ride my rainbow in the sky »
À l’inverse, source intarissable pour les songwriters, le soleil n’en finit pas de nous… inonder de bonheur :
Here comes the sun, The Beatles
Sea sex and sun, Serge Gainsbourg
Let the sunshine in, Hair
Sunny, Boney M
Et si on entre dans le cœur des chansons, c’est la même chose :
Emmenez moi, Charles Aznavour :
« Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil »
Mon légionnaire, de Gainsbourg :
« Qu'on s'en irait seuls tous les deux
Dans quelques pays merveilleux plein de lumière! »
L’idée c’est quand même de se casser sous les tropiques à chaque fois. Pour y faire quoi on l’ignore. Mais pour au moins voir la lumière du jour. Pourtant, le légionnaire a pris la tangente : « Il est parti dans le matin plein de lumière! ». Sans crier gare, ni rien. Sans que Serge ait pu lui avouer un Stevie-Wonderien : « you are the sunshine of my life » (Serge avait peur de le voir sourire). Dès lors, il n’y a plus qu’à rester dans le souvenir gainsbourien :
« Il y avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière ! »
Conclusion :
Quand l’être aimé devient soleil, alors on peut aimer en hiver.
PS : Un couplet de Mon légionnaire en cadeau-bonus :
« Bonheur perdu, bonheur enfui
Toujours je pense à cette nuit
Et l'envie de sa peau me ronge
Parfois je pleure et puis je songe
Que lorsqu'il était sur mon coeur
J'aurais dû crier mon bonheur...
Mais je n'ai rien osé lui dire
J'avais peur de le voir sourire! »
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